jeudi 28 février 2013

Jardin japonais

Aujourd'hui, détente avec une petite ballade dans le Jardin japonais de Buenos Aires.

Malgré le fait qu'il soit entouré de grosses avenues bien bruyantes, il y règne une ambiance paisible, une envie de contemplation et de méditation. L'entrée coûte 24 pesos.
Pour la petite histoire, ce jardin a été créé pour célébrer l'amitié argentino-japonaise, et comprend plus de 150 espèces végétales différentes. Pour la suite, c'est quand même Le Petit Hergé qui en parle le mieux: http://www.petitherge.com/article-35413026.html

J'y ai donc flané un bon moment en compagnie d'autres étudiantes de la Faculté, et j'ai eu envie de prendre des photos presque à chaque pas que je faisais. Et là, au détour d'une allée, j'aperçois une petite source d'eau sortant de rochers et un éclair vert qui zigzague à toute allure.
Je commence à me dire "Purée, elle est vraiment très grosse cette libellule !!", et une demi seconde plus tard, le temps que mes neurones se connectent... Un COLIBRI !!!
Un vrai de vrai colibri qui vole par a coups, avec une vitesse et une grâce inégalée, comme dans les documentaires animaliers de quand j'étais petite !! L'oiseau le plus petit et le plus mignon du monde est là, à quelques mètres de moi, buvant à la fontaine. Je me rapproche, mais le joli animal disparait très vite, me laissant déçue, mon appareil photo à la main.

 Il était là !!!!!!

Néanmoins je continue ma ballade. Il y a des très beaux points de vue sur le lac, des carpes koï, des petites îles, des arbres sculptés, une boutique où on peut trouver des bonsaïs, et une autre où on vend des souvenirs en origami. Un très bon moment dans un très joli endroit, MAIS... je ne pouvais pas repartir sans avoir pris une photo du colibri.
J'ai donc attendu pendant près d'une heure, à l'affut, à côté de la petite source d'eau. Et finalement je l'ai aperçu butinant dans un arbre à fleurs un peu plus loin. Et tac !

Il y a un colibri sur cette image, sauras tu le retrouver ?

Maintenant je peux affirmer que j'ai bien vu un colibri, si ! Et même qu'il était marron et un peu vert et avait une bande noire sur les yeux. D'après le peu que j'ai aperçu, je pense qu'il s'agit de cette espèce:

Il s'agit donc d'un Ermite Eurynome (Phaethornis eurynome pour les intimes). Voici une fiche plus détaillée sur lui: http://www.oiseaux-argentine.com/archives/2011/06/13/14136027.html

Et je n'ai pas vraiment perdu mon temps au final, car pendant que j'attendais la petite bestiole, une plus grosse et bien colorée est venue prendre la pose:


Il s'agit d'un Paroare huppé (Paroaria coronata). Petite fiche sur lui: http://www.oiseaux-argentine.com/archives/2012/01/09/13664592.html

Et voilà, je vous laisse avec les autres photos de ma visite, je vous ai assez embêtés avec mes petits zoziaux.












Les 2 photos précédentes montrent une tradition japonaise, les omikuji. Ce sont des présages écrits sur des petits papiers, que l'on obtient après avoir fait une offrande. On peut en acheter dans le jardin, pour quelques pesos, et ensuite les accrocher sur le panneau à fils de la deuxième photo. Voici un article qui vous donnera bien plus d'informations que moi sur ce rituel:
http://www.shinryu.fr/934-omikuji.html














Artes de la calle 1

Un des aspects qui m'a interpellé et qui me plait beaucoup à Buenos Aires, c'est que les arts graphiques ont une identité bien marquée, et sont présents un peu partout dans la ville. Au hasard de mes déambulations j'ai très vite rencontré des murs entiers ornés de scènes peintes, de messages sur la tolérance ou sur des évènements qui ont eu un impact sur l'histoire argentine. Au delà de ces couleurs vives et de ces personnages stylisés, il y a bien souvent une véritable émotion dans ces tableaux urbains.

Pour le plaisir des yeux, je vais de temps en temps faire des articles réservés aux photos que j'ai prises des plus jolis morceaux de cet art de la rue. J'essaierai de me souvenir et d'indiquer sous chaque photo le nom de l'endroit en question.

Faïence dans la station Bulnes de la ligne D du métro

 Calle Arevalo

Mur le long de l'entrée de la Faculté d'Agronomie (en arrivant de Av. de los Constituyentes)
 
 Avenida Agronomía

 Faculté d'Agronomie

Avenida Dorrego

mercredi 27 février 2013

La carte SUBE





Au vu de ce que j'avais lu sur les bus à Buenos Aires, je pensais que j'allais passer mon temps à courir après les pièces de 1 peso et de centimes de peso, seule monnaie acceptée par les chauffeurs des collectivos. Sachant qu'en plus les commerçants préfèrent rendre des billets de 2 pesos plutôt que de la quincaillerie, je me voyez mal partie pour profiter du réseau de transports en commun.
Que nenni !! La modernité m'a apporté presque sur un plateau une merveille de technologie, qui fait figure de St Graal personnel: la carte SUBE

C'est une carte qui marche pour presque toutes les lignes de bus, toutes les lignes de métro (subte), et les lignes de trains. Elle coûte 15 pesos, et on la recharge non pas avec un nombre de trajets, mais avec une quantité de pesos, et un maximum de 300 pesos.Et il y a même un système de crédit: vous avez droit à 7,50 pesos de dépassement si vous n'avez pas assez pour payer un voyage.

J'ai obtenu la mienne à une boutique OCA (qui est aussi un postoffice apparemment), en face de la grande obélisque (station 9 de Julio sur la ligne D du métro). Dans cette boutique ils demandent un papier d'identité (une photocopie du passeport suffit), mais cela n'est apparemment pas nécessaire dans d'autres lieux où on peut acheter la SUBE (dixit d'autres amis étudiants).

Voilà un objet plus que pratique pour se déplacer dans tout Buenos Aires, à conseiller très fortement !!!  Pour plus d'informations: http://www.sube.gob.ar/

Source de l'image: http://www.perfil.com/contenidos/2012/01/24/noticia_0010.html

mardi 26 février 2013

Arrivée à l'aéroport Ezeiza


Ben voilà, faut bien commencer quelque part, donc commençons par le commencement.
Après 13h30 de vol direct depuis Paris, me voici en terre inconnue, à l'aéroport d'Ezeiza (Aeropuerto Internacional Ministro Pistarini de Ezeiza pour les intimes). Le vol a été agréable mais long et fatigant. En classe économique il faut bien se tortiller sur son siège pour arriver à dormir. J'ai apprécié les plateaux repas (le soir et le matin) made in Air France, bien remplis et bons dans l'ensemble, le petit coussin, le masque pour les yeux et la couverture (fine mais bien chaude) qu'on vous prête, et aussi et surtout les films qu'on pouvait visionner à souhait sur son petit écran personnel.
(En passant, je vous conseille "Les mondes de Ralph", qui est vraiment très sympa, avec un très bon scénario, des vrais moments intenses, des personnages attachants, de l'humour très bien mené, et des rebondissements. Pas du tout gnangnan, axé geek juste comme il faut, très bon moment.)

On débarque gentiment, après avoir regardé l'atterrissage de l'avion via la caméra embarquée sous l'appareil, on rerègle les montres (4h en moins, et paf !), et on sort pour le premier passage à la douane. A ce stade ils vérifient le passeport (et la feuille de douane qu'on remplit dans l'avion), prennent une photo de votre empreinte de pouce et de vos yeux à moitié réveillés. Préparez vous à une bonne attente. Direction les tapis roulants pour les bagages. 
Une fois les bagages récupérés, on repasse (on ATTEND) à la douane, pour un scan aux rayons X des bagages.
Et ensuite, Buenos Aires est à vous !!! (Enfin presque.)

  
Si vous n'avez pas de pesos argentins sur vous, mais des dollars ou des euros (ou francs suisses, dollars canadiens...), le bureau de change de la Banco de la Nacion est là pour vous. Il est tout à fond à droite une fois que vous êtes dans le hall (là où plein de gens attendent d'autres gens avec des pancartes). Le bureau de change "Global Exchange" qui est présent avant le deuxième passage à la douane n'est pas intéressant car il donne 15 à 20% de moins que le change officiel. Merci LePetitHergé pour le conseil !  



Pour rejoindre la ville, il y a 2 solutions: les taxis, ou les bus (collectivos). Bon, les bus, je me sentais pas encore de le faire, même si c'est moins cher, le trajet aurait été long et surement un peu inconfortable. Sur les conseils du Petit Hergé, et ceux du propriétaire de ma location sur BA, j'ai opté pour les taxis Ezeiza, dont le guichet est dans le hall de l'aéroport (parce plus sûrs. Sinon il y a les Radios-Taxis noirs et jaunes avec une loupiotte sur le toit, à droite en sortant de l'aéroport). On paye un tarif fixe (220 pesos pour aller au centre ville), on se voit attribuer un numéro, et on attend de l'autre côté du guichet que le porteur de bagages vienne vous chercher quand le taxi est revenu d'une autre course. Et on n'oublie pas le petit pourboire du gentil monsieur qui vous aide à porter votre grosse valise jusqu'à la sortie ! ^^ Moi ça m'a fait bizarre, c'est une habitude que l'on a perdu apparemment en France, mais ici il faut toujours penser au pourboire pour le service (environ 10% de la somme totale dépensée).

Et voilà, c'est parti pour un voyage de 45 minutes environ, dans un taxi à la conduite un peu sportive, jusqu'au centre ville. 
Je vais pouvoir faire d'autres articles sur Buenos Aires même à présent. 

Source des images:
 http://www.americas-fr.com/tourisme/informations/le-terminal-c-de-laeroport-de-buenos-aires-11089.html
 http://diariodemochileiro.com/argentina-buenos-aires-como-efetuar-cambio/
 http://www.igougo.com/journal-j76010-Buenos_Aires-Dont_cry_for_me_Argentina_I_went_to_Buenos_Aires.html